À chaque station, elles prélèvent de l’eau de surface. De retour en laboratoire, ces échantillons sont filtrés, séchés à froid, puis analysés par pyrolyse, chromatographie et spectrométrie de masse.
Leur objectif : détecter et quantifier les nanoplastiques, de minuscules fragments issus de la dégradation de plastiques plus gros. Ils sont jusqu’à 1 000 fois plus petits qu’un cheveu !
À cette échelle, leur surface est proportionnellement très grande, ce qui les rend capables de retenir facilement d’autres polluants présents dans l’eau. Lorsqu’un organisme marin les ingère, il peut aussi absorber ces contaminants.
En étudiant leur présence et leur comportement, l’équipe espère mieux comprendre les risques que ces particules font peser sur les écosystèmes marins, notamment en Arctique.
